Retrouvez les atouts touristiques de notre territoire. Un catalogue non exhaustif du Pays d'Olmes mais qui vous invite à la découverte de sites variés et adaptés à tous les publics. Le Pays d'Olmes, il y en a pour tous le goûts !
Amateurs de culture, sportifs et même adepte du farniente, venez découvrir nos richesses touristiques.
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Le Moulin de Neylis - Carla-de-Roquefort
Au Carla-de-Roquefort des moulins sont mentionnés dans les archives dès 1385. Ils sont alors banaux, c’est-à-dire qu’ils appartiennent au seigneur du lieu, la famille de Lévis, et les habitants sont obligés d’aller y moudre leur grain contre redevance.
Les textes nous apprennent qu’en 1653, Salomon de Lévis, seigneur de Limbrassac, reçoit une quittance de 168 setiers de blé, 37 setiers d’avoine, 12 chapons et 2 pourceaux, représentant le prix des fermages des moulins du Carla-de- Roquefort.
En 1792, la famille de Lévis possède un moulin à farine à Neylis et un moulin à huile au bac de Cazaluque (actuelle Mécanique). Ils seront vendus comme biens nationaux en 1794, ainsi qu’un autre moulin à farine, vraisemblablement situé au lieu-dit « Moulin-Neuf ». Leurs usages varient. Le moulin à trois meules de Neylis tourne, lui, jusqu’en 1971.


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La chapelle Notre-Dame du Pont - Laroque d'Olmes
Elle paraît avoir été construite avant la fin du XVIe siècle. Elle a fait l’objet de restaurations en 1778 et en 1816. Cette dernière résulte d'une souscription paroissiale, à la suite de 25 ans de fermeture, faute d’acquéreur à la Révolution. En 1859-1860, la toiture et la voûte ont été élevées de plus de 2 mètres. Une sacristie et un clocher-mur ont été ajoutés. La façade méridionale a été refaite dans un style néoclassique reprenant des éléments antiques comme le fronton. Le clocher a été érigé en 1956. Jusqu’à la fin du XIXe siècle au moins, elle était séparée du cimetière par un pont en pierre (aujourd'hui métallique).
Cet édifice non orienté (chevet tourné vers le nord) adopte un plan simple : nef unique de deux travées séparées par des arcs-doubleaux reposant sur des piliers massifs et chevet pentagonal. Les huit vitraux ont été réalisés en 1875 par le peintre-verrier toulousain Amédée Bergès, actif de 1857 à 1921. Ceux de la nef représentent des saints dans un décor architectural. Ceux du chevet illustrent des scènes de la vie de la Vierge : Annonciation, Naissance de la Vierge, Présentation de la Vierge au Temple, Assomption.


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Le castrum - Roquefort-les-Cascades
Un castrum est mentionné pour la première fois vers 1160. Il occupe une plateforme d’environ 2000 m2 et a généré l’appellation " Le Castelas ". Appartenant à la famille de Dun, vassale des comtes de Foix et de Carcassonne, proche du catharisme, il a un rôle ostentatoire. Sa position stratégique, dans un carrefour de vallées, lui permet aussi la surveillance des voies de communication. Des restes de soubassement d’une tour rectangulaire d’environ 15 m2 subsistent à l’angle  sud-ouest du plateau aménagé. Le mode de construction (blocs taillés disposés en assises régulières pour la partie basse, puis appareil irrégulier au-dessus) pourrait correspondre à cette période. Les maisons du village, probablement en pierres sèches et en bois, étaient disposées sur des terrasses étagées au sud et à l’est. D’autres bâtiments en bois existaient sur le flanc sud de la plateforme. Les nombreuses encoches taillées dans la roche, destinées à accueillir et soutenir des poutres, en attestent. Plus bas, un large mur en pierres sèches pourrait constituer une enceinte de ce village.


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Les cascades de Roquefort-les-Cascades
Hautes de trente mètres, les cascades de la Turasse sont à l’origine d’un phénomène rare et fragile : une tufière (massif de tuf). Cette roche, très poreuse et légère, résulte d’un dépôt par l’eau saturée en calcaire. L’eau de pluie se charge en gaz carbonique au contact du sol et devient acide. Elle dissout ainsi le calcaire du massif dans lequel elle circule et forme des fissures et galeries (relief karstique). Elle ressort ensuite à l’air libre, donnant naissance à une source.
Toutefois, la particularité de ce site tient au fait que ces eaux sont aussi chargées en sulfate de par leur proximité avec des formations de gypse (roche sédimentaire composée de sulfate de calcium) du Trias (entre 225 et 195 millions d'années). Cela provoque un dépôt anormal de calcaire au contact de l’air. Ce phénomène est favorisé par la photosynthèse des mousses. Le calcaire se dépose donc sur ces espèces végétales, les pétrifiant et créant ainsi cette roche, nommée travertin ou tuf. Au fil du temps, les dépôts de calcaire peuvent produire des massifs importants (ici 1,6 à 2 mètres tous les 60 ans). Ce matériau, facile à travailler, est fréquemment utilisé comme pierre de construction et se retrouve ainsi dans plusieurs bâtiments du village, notamment dans l’abside de l’église.


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Le massif du Plantaurel - L'anticlinal de Dreuilhe
La chaine des Pyrénées est structurée comme un ensemble de plis parallèles, orientés est-ouest, diminuant en altitude vers le nord. Le Plantaurel, situé en piémont, ne dépasse quasiment pas les 1000 mètres d’altitude. Cette bande calcaire traverse le département de l’Ariège sur environ 70 km et est large d’à peine 10 km au niveau du Pays d’Olmes. Elle est faite d’une alternance de vallons et crêtes dans lesquelles les rivières ont percé des cluses. Dans le Pays d’Olmes, le Touyre en a creusé une à Lavelanet et une à Laroque d’Olmes et l’Hers une à l’Aiguillon et une à La Bastide sur l’Hers. Au niveau de Dreuilhe, l’anticlinal (pli de forme convexe, vers le haut) est en partie creusé par l’érosion. Cela donne lieu à une combe (partie creuse), dominée au nord et au sud, par ses flancs calcaires, versants escarpés, que l’on appelle des crêts et laissant apparaître en son cœur les argiles et les grès sous-jacents. La couche géologique la plus ancienne, constituée de grès, résiste mieux à l’érosion et elle forme un « mont dérivé ». Le village de Dreuilhe s’est implanté sur ce dernier, tandis que les prairies se sont développées sur les argiles.


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La Voie Verte
Ancienne voie ferrée, également appelée « le chemin des Filatiers », son histoire est étroitement liée à l’essor industriel local. Pour profiter d’un itinéraire très doux et particulièrement adapté à une sortie en famille, vous pouvez emprunter cette voie qui relie Lavelanet à Mirepoix sur 38 km. Tout le long de celle-ci vous passerez les ouvrages d’art, les villages, et irez à la rencontre des artisans et des producteurs qui bordent cet itinéraire... !


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St-Ruffine - Lavelanet
Sainte-Ruffine, chapelle et son calvaire, érigé en 1934, au sommet d'une colline boisée qui domine Lavelanet, à 620 m d'altitude.
Sainte-Ruffine a son histoire et sa légende où se mêlent religion, persécution, sanctification… et deux souliers d'or qui sauvent la vie du troubadour Jean de Torre.
De ces hauteurs, la vue s'étend au nord au-delà de la vallée de l'Hers vers la Montagne Noire et au sud vers le «pog» de Montségur et le massif de Tabe.


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L'église Saint-Sernin de Bensa - Lavelanet
Lavelanet, au XIIe siècle. Son église dédiée à saint Sernin en 1141 fait partie des biens répertoriés de l'abbaye toulousaine du même nom. Son style se rattache à la période romane (XIe-XIIe siècles) : faibles dimensions, nef unique, abside de moellons réguliers voûtée en cul-de-four, forme des baies... La sacristie de plan carré se termine par une absidiole interne. Le décor modeste présente tout de même des modillons sculptés sous le toit de l'abside : torsades, fleurs, quadrupèdes et une tête humaine.
L'apparente homogénéité de l'édifice ne doit pas masquer les modifications ultérieures. La nef a été agrandie. Entre l’abside et les premières travées, l’appareil change et les moulures soulignant les baies s’interrompent. Une porte bouchée sur la face nord est visible à l’extérieur. Des restaurations en 1995 ont révélé des peintures gothiques (XIIIe-XVe siècles) d’arcatures à trois lobes sous lesquelles pouvaient s'inscrire des personnages. Des contreforts ont été ajoutés au XVe siècle ainsi qu'un clocher plus récemment. Malgré le développement au XIIIe siècle d’un second pôle au castrum (centre actuel), Bensa est restée l'église paroissiale de Lavelanet jusqu’en 1695.


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Gorges de Péreille
C'est par la remarquable visibilité des structures géologiques recoupées par les gorges que Péreille est un haut lieu de l'histoire de la géologie pyrénéenne. Dans le premier quart du XXe siècle, les géologues s’accordent à dire que les Pyrénées présentent la même structure que les Alpes déjà bien étudiées, c'est à dire un empilement de nappes de charriages (couches géologiques déplacées et décollées du socle hercynien). Or, ce type de jonction entraîne des traces horizontales. Devant les traces verticales des Pyrénées, Marcel Castéras, géologue, pense au contraire que ces massifs sont restés attachés à leur socle et non décollés. Il le démontre à Péreille en 1928.
Aujourd'hui, les gorges de Péreille abritent de nombreuses espèces d'oiseaux, parmi lesquelles le vautour percnoptère, le faucon pèlerin, le grand duc d'Europe, ainsi que plusieurs races de chauves-souris.
Les plantes vivant sur les falaises doivent s’adapter à ce milieu aride. Les tiges et feuilles velues de la Germandrée des Pyrénées (Teucrium pyrenaicus) retiennent les gouttelettes d’eau, permettant ainsi de refroidir la plante plus longtemps.
La forme en coussinet de la Globulaire naine (Globularia repens) lui permet de se protéger de la sécheresse et du vent. Ses tiges ligneuses et ses petites feuilles vernissées limitent l’évaporation.


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Château de Roquefixade
Le site du château a sans doute connu une présence humaine dès l'antiquité puisque quelques objets y ont été retrouvés (haches polies, fragments d'amphores, monnaies antiques, etc.). Cependant, le château n'est mentionné pour la première fois que vers 1034. Il appartient alors aux seigneurs de Pailhès, vassaux des comtes de Foix et de Toulouse et correspond sans doute plutôt à un castrum (village fortifié autour d'une maison forte). Pendant la croisade contre les cathares, on sait que certains habitants de Roquefixade sont proches des religieux cathares et participent au ravitaillement de Montségur. Aujourd'hui, seule une partie du donjon et de l'enceinte orientale semblent correspondre à cette époque.
Mentionné parmi les biens du comte de Foix en 1272, le château est racheté par le roi de France Philippe III six ans plus tard, confirmant ainsi sa mainmise sur le territoire. Roquefixade devient alors châtellenie royale. Assurant l'entretien et le remaniement des fortifications, le roi y place une garnison comportant un châtelain, un guetteur, un portier, douze sergents et des chiens de garde. Le village est rebâti dix ans plus tard sous la forme d'une bastide prenant le nom, pour quelques temps, de "Bastide de Montfort".
En 1463, le roi Louis XI restitue le château à Gaston IV, comte de Foix, pour lui témoigner sa gratitude. Démantelé en 1632, sur ordre de Louis XIII, il est vendu, avec le reste de la châtellenie, en 1675, à Vital Guilhon de Lestang, baron de Celles. En possession de cette famille jusqu'à la Révolution, il est ensuite vendu comme bien national.


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Ruines du Castel d'Amont - Bélesta
Fièrement planté sur un promontoire à l'ombre de tilleuls majestueux, le château d'Amont veille sur le village de Bélesta depuis 5 siècles. Témoin imposant de l'histoire tourmentée de la région attaché à un personnage controversé, Jean-Claude de Lévis-Léran, sire D'Audou, il fut craint, détesté, respecté puis saccagé. Il a bien failli disparaître, abandonné aux assauts du temps et de la végétation.
Le château d'Amont a été construit au XVIe siècle par Jean-Claude de Lévis-Léran, alias le sire d'Audou, seigneur protestant des guerres de Religion. Abandonné depuis le début du XVIIe siècle, pillé et vandalisé à plusieurs reprises, il a été racheté début 2015 par l'association Sauvegarde du château d'Amont, dont l'objectif est de le sauvegarder.


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La Croix du Millet - Bélesta
Symbole emblématique, la croix de Millet est située sur un belvédère surplombant la commune de Bélesta. Ces falaises dominent une partie de la vallée de l’Hers vif. Depuis le site de la croix, la vue s’étend jusqu’à L’Aiguillon et Lavelanet vers l’aval de l’Hers, Fougax-et-Barrineuf vers l’amont. On peut voir le château de Montségur, dominé par le massif de Tabe, perché sur son pog.
Inconnue du public, mais plébiscitée par les randonneurs, la petite croix de Millet est située au nord de la grande.


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Fontaine de Fontestorbes - Bélesta
Pendant la majeure partie de l’année, la fontaine coule constamment. En période de basses eaux, elle devient brusquement intermittente par un phénomène de variations du débit rythmées et régulières.
L’intermittence de la fontaine n’a jamais été complètement expliquée car personne n’a jamais réussi à remonter jusqu’à la source du phénomène, rare en Europe !
Le cycle complet prend environ 60 à 90 minutes.
Moins d'une trentaine de phénomènes d'intermittence sont recensés dans le monde.
La légende : "La grotte, aujourd'hui obstruée, donnait accès à une somptueuse demeure où vivaient les encantados, fées qui, la nuit venue, lavaient leur linge dans la source, avec des battoirs d'or...."


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Trou des Corbeaux - Bélesta
Les hauts sapins pectinés de la forêt de Belesta dressent leurs fières silhouettes sur un massif karstique qui s'étend sur près de 230km². Les eaux souterraines ont modelé tout un réseau de galeries et de gouffres. Parmi eux, le Trou des Corbeaux.
Au dessus de Bélesta en suivant la D16 qui traverse la forêt de Bélesta en direction du
plateau de Sault, on arrive au niveau d'une ancienne maison forestière. A cet endroit, un chemin carrossable indiquant le "caillol d'en haut" à gauche, est le chemin d'accès à suivre pour se rendre au gouffre des corbeaux. La fin du parcours se fera à pied, en 20 mn pour atteindre le gouffre des Corbeaux, à 850 m d'altitude. Cette excavation de 30m de diamètre et de 60 m de profondeur a été aménagée et sécurisée. Une plateforme de vision permet de surplomber le gouffre en toute sécurité.


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Morenci - Bénaix
Le lieu de Morenci, situé au sud de Bénaix, a livré plusieurs éléments archéologiques. Trois squelettes ont été exhumés par J. Tricoire et M. Pendrié, en 1928-1929, dans la grotte  sépulcrale du Roc de la Dentilhère. Ils les datent de l’Âge du Cuivre (-3950 à -3750 ans). Le mobilier archéologique comprenait des ossements humains, des éléments de parure en jais, des dents percées, des coquillages, des poinçons en os, ainsi qu’une pendeloque en pierre. La main dite de Morenci ou d’Urka est un fragment de sculpture en stéatite. Il s’agit d’une main gauche humaine sculptée dans un bloc de stéatite et qui a été amputée de ses phalanges. C’est également à Morenci que se trouvent des pierres gravées de signes ou encore la croix de carrefour qui comportait, avant qu’il ne soit martelé dans les années 1970, un visage ovale en haut-relief (aujourd’hui restauré).


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Le Moulin de l'Espine - Fougax-et-Barrineuf
Construit en l’an IV de la République Française (1795) sans aucune autorisation, les propriétaires furent contraints d’en demander sa légalisation au Préfet de l’Ariège. Suite à leur demande et à l’avis favorable du Préfet de 1802, le Gouvernement de la République sur rapport du Ministre de l’intérieur autorise la conservation du moulin en 1803.
Ce dernier fonctionnera jusqu’en 1925, puis en raison de la concurrence des moulins plus modernes, il s’arrêta de moudre.
De 1947 à 1955, il fut transformé en scierie, sa force hydraulique permettait d’actionner une scie circulaire pour débiter le bois.
Ce n’est qu’en 1991 que son nouveau propriétaire, arrière petit-fils du dernier meunier, passionné par l’histoire et le patrimoine ancien, décida de le restaurer en remettant en état son mécanisme, afin de le faire revivre comme il était au XVIIIe siècle lors de sa création.


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Les Gorges de la Frau - Fougax-et-Barrineuf
Sur 3 km de longueur, l’Hers a creusé dans la Montagne de la Frau (ou l’Affrau) un véritable canyon de 300 à 400 mètres de hauteur.
Les Gorges de la Frau ont été le sujet de discussion sur le passage d’une route vers les Pyrénées Orientales ; elles constituent en effet une liaison naturelle entre Comus dans l’Aude et Fougax et Barrineuf en Ariège.
La falaise en rive gauche est la limite Est d’une réserve naturelle volontaire protégeant le Massif de la Frau et dont l’unique propriétaire forestier en a réglementé l’accès.
La partie haute des gorges de la Frau constitue également la limite de l’ancienne forêt royale de Prades, aujourd’hui domaniale, qui s’étendait de Comus au Pic Fourcat.


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Le site de Montségur (château et musée)
Mondialement connu, le « pog » de Montségur est dressé à 1207 mêtre d’altitude. Les premiers témoins de l’occupation humaine remontent à 90 000 ans avec l’homme de Néandertal, mais ce n’est qu’à partir de l’âge du bronze que l’occupation devient continue. Au début du XIIIe siècle, une communauté cathare se met sous la protection d’un seigneur local, Raymond de Péreille.
Un village fortifié est alors construit autour d’une maison forte. Lors de la croisade contre les Albigeois, de plus en plus d’hérétiques viennent se réfugier à Montségur, le village prend de l’ampleur. Ils sont défendus par des chevaliers occitans et une garnison qui résistent aux troupes de l’armée croisée puis à l’Inquisition. En 1232, Montségur devient le siège officiel de l’église cathare ou vient s’établir une partie du clergé hérétique. Alors que le Languedoc est ravagé par des décennies de guerre, les hérétiques de Montségur ont bénéficié d’une protection pendant quarante ans. Après l’assassinat d’inquisiteurs perpétré par des hommes d’armes de Montségur, le pape et le roi de France décident de lever une armée et de mettre un siège en 1243 au pied du pog. Après dix longs mois, le 16 mars 1244, la garnison se rend et 225 cathares sont conduit au pied de la montagne et sont brûlés vifs dans un bûcher.
Venez revivre l’histoire et laissez-vous conter cette épopée par notre guide, Fabrice Chambon. Vous ne serez pas déçu !


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La Réserve Naturelle Régionale - Montségur
Un concentré des Pyrénées
Forte de ses particularités géographiques et géologiques, la réserve naturelle, parcourant plus de 1000 m de dénivelée de l’étage montagnard à l’étage alpin, concentre sur ses 500 ha une diversité exceptionnelle de milieux naturels.
Accrochées aux crêtes du Saint-Barthélemy et du Soularac, les pelouses alpines et les landines rases défient le monde minéral des falaises et des éboulis. Prenant leurs sources sur les pentes du Pic de Soularac, les ruisseaux du Lasset et de Font Frède franchissement les replats et verrous glaciaires successifs pour former étangs, lacs et tourbières, joyaux de la Réserve Naturelle. Sur les versants, le Pin à crochet se mélange avec les landes à Callunes et à Rhododendron et côtoie les landes à Genêt purgatif.
A l’est du Soularac, le relief s’adoucit formant des vallées ouvertes aux sommets arrondis. Les vallons de Pratmau et des Mousquiès sont occupés par une mosaïque de landes montagnardes et de pelouses à Nard dont la richesse floristique est maintenue par la pratique multiséculaire du pâturage bovin. La Réserve Naturelle est délimitée à l’est par le Sarrat de Caudeval. Ici, l’eau se fait plus rare, seules des pelouses rases se sont adaptées aux conditions de sècheresse et d’altitude de cette montagne calcaire, véritable paradis pour la flore et les papillons.


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Le lac de Moulzoune et ses mines - Montferrier
L'étang de Moulzoune
Les abords de l'étang ont été aménagés avec des tables de pique-nique et des barbecues.
L'étang est artificiel et sert à l'élevage de saumons atlantiques (baignade interdite).
Anciennes mines de Talc
Juste au dessus de l'étang, les anciennes mines de talc ont laissé quelques cicatrices sur les versants : les ruines des baraquements rappellent la vie des anciens mineurs qui exploitaient la mine à ciel ouvert.


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La Peyregade - Montferrier
La Peyregade, vous invite à la découvrir depuis son lavoir troglodyte ou en franchissant le porche de pierre. Vous découvrirez autour de ce petit hameau occitan envoûtant qui pique au vif la curiosité des promeneurs ? de véritables balades familiales. Rythmées par le bruit des eaux vives du Teychou en longeant les anciennes granges, retrouver l’ancienne école de montagne, la pierre de sacrifice avant de terminer par la cascade. Vos pas auront emprunté d’ancienne voie romaines fréquenté depuis l’antiquité marqué par l’histoire et les hommes.


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Le Mont Fourcat - Montferrier
Parmi les parcours qui mènent au Mont Fourcat celui-ci est peut-être l’un des plus beau surtout dans sa dernière partie : la montée en crête à partir du Coulobre. Le Mont Fourcat 2001m d’altitude vous offre un panorama extraordinaire à 360° sur les plaines ainsi que sur la chaine des Pyrénées Ariégeoise. Le sommet, un vaste dôme, en fait un des sites des plus accueillants.
Le massif de Tabe est la haute montagne du Pays d’Olmes. Ainsi, à partir de certaines altitudes peut être aurez-vous la chance d’apercevoir une harde d’Isards, un troupeau de mouflons, le grand tétras ou le lagopède perdrix. En cours de journée vous pourrez admirer le vol de certains rapaces.


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Les étangs de la Truits et du Diable - Montferrier
L'étang des truites est un étang se situant à 1 857 mètres d'altitude dans le massif de Tabe, dans la pente du Pic de Saint-Barthélemy, et dont le déversoir constitue la source du Lasset, affluent de l'Hers-Vif.
L'étang du Diable 1971 mètres d'altitude et 3,5 ha, anciennement Etang du Males. La légende dit que si l'on y jette un caillou, une demi-heure après, le lac se met à bouillonner, avec forces éruptions "sulfureuses", puis des orages, des éclairs se déclenchent avec fureur. Le sentier au dessus mène à 2 laquets, dont un entouré de pelouse, on peut ensuite monter sur la crête entre le Soularac et le St Barthélémy si le temps est beau, la vue est splendide, on distingue facilement Toulouse, toute la vallée d'Olmes avec le lac de Montbel, le Montcalm, ect.


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Le pic du St-Barthélemy - Montferrier
Le pic de Saint-Barthélemy est le second sommet du massif de Tabe, situé dans les Pyrénées ariégeoises, avec une altitude de 2 348 m (derrière le pic de Soularac, 2 368 m), mais il en est le plus connu, pour des raisons historiques (mystiques et religieuses). Il est nommé en référence à l'apôtre saint Barthélemy.
Le pic de Saint-Barthélemy, contrairement à son voisin le pic de Soularac tout en escarpements rocheux, est soutenu par quatre crêtes herbues en pente relativement douce. À l'est, se trouve le col du Trou de l'Ours, menant au pic de Soularac (distant de 820 m à vol d'oiseau), et à l'ouest se trouve le col de Girabal (1 996 m). Au sud, la crête descend en pente douce vers le pic des Bugarels, tandis qu'au nord s'étire la crête principale, en direction du roc de la Gourgue (1 818 m) et du Planas.



Sources: Pays d'Art et d'Histoire, Réserve Naturelle Régionale du St-Barthélemy, OT Pyrénées Cathares